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« - C'est nouveau, ça ? C'est vieux, très vieux même. Mais si tu savais comme aujourd'hui j'en ai assez de compter, comme les calendriers me font horreur, comme mes anniversaires me font pitié. Si tu savais mes peurs, mes incapacités, si seuleme[...]texte imprimé
«Tu sais, Isiban, la France a permis l'installation sur son sol d'Italiens, d'Espagnols, de Juifs persécutés ailleurs, de Noirs africains, d'Antillais, d'Arabes et autres Polonais. Ce pays, à l'image de tant d'autres, s'est construit sur un terr[...]texte imprimé
«"La Maritza, c'est ma rivière..." a chanté Sylvie Vartan. Moi qui n'oserai pas chanter, je me contenterai de murmurer : "La Rukarara, c'est ma rivière..." Oui, je suis bien née au bord de la Rukarara, mais je n'en ai aucun souvenir, les souveni[...]texte imprimé
«Abbas avait mis au point un procédé pour repérer la plus belle femme dans une assemblée, une approche simple... C'est celle que toutes regardent... Rétrospectivement, je le reconnaissais bien là, il s'appuyait sur autrui pour parvenir à ses fin[...]texte imprimé
Au pays des Hommes Intègres, dans une Afrique lointaine et mythique, règnent le choléra et la famine. À la mort de son chef Makaya, interné dans un mouroir concentrationnaire pour avoir défié la loi, c'est le peuple tout entier, déjà décimé, qui[...]texte imprimé
«- Et puis vous le savez, bien sûr, votre corps vous a très bien renseigné : je suis ce qu'on appelle une "fille facile". Elle s'arrêta, me défiant des yeux : - Une fille facile ! C'est bien ainsi qu'on dit en français, n'est-ce pas ? En anglais[...]texte imprimé
Boniface Mongo-Mboussa, Auteur ; Sami Tchak, Auteur de la postface, du colophon, etc. | [Paris] : Gallimard | Continents noirs | 2008«Cette littérature a commencé avec la négritude. Des idéologues de chez eux (les Occidentaux), pour justifier l'esclavage et la colonisation, avaient décrété que le nègre n'avait pas d'histoire parce que son histoire n'était pas écrite. Il s'est[...]texte imprimé
«Puisque le passé se dérobe, se dissout, je veux sauver le présent. L'emballer et le mettre en lieu sûr pour les générations futures. Je veux qu'ils sachent. Qu'ils ne tombent pas dans le trou noir du passé, comme moi. Contrairement aux gens d'i[...]texte imprimé
«Car Bruno savait rire avec moi. Avec son sourire, ses airs tendres, ses phrases affectueuses qui plaisaient tant à sa petite sœur Laura, la joie de vivre roulait en lui ses vagues nonchalantes. Non, il ne savait pas crier. Il ne criait jamais.[...]texte imprimé
De Paris à Berlin, en passant par New York et Amsterdam, pour son troisième roman, Mamadou Mahmoud N'Dongo nous entraîne dans l'univers des communicants politiques, doux euphémisme pour désigner ceux qu'on nomme aussi les «faiseurs de pluie» ; h[...]texte imprimé
«Les Chinois n'ont pas inventé les échecs. Mais depuis quatre mille ans, ils disposent, avec leur jeu de go, d'un redoutable exercice de stratégie aux règles très subtiles. Les joueurs placent leurs pions noirs et blancs sur un damier de 361 int[...]texte imprimé
Qui est ce mystérieux Méridional, établi dans l'île de Noirmoutier ? Pourquoi se dérobe-t-il au narrateur ? Pourquoi celui-ci le poursuit-il à la maison d'arrêt de La Roche-sur-Yon ? Pourquoi, et par quel biais, de cette intrigue plantée au c?ur[...]texte imprimé
«La désunion entre mon père et ma mère m'a longtemps paru impossible à raconter. Le premier gisait plus qu'il ne vivait parmi nous entre Aix-en-Provence et Gardanne. La seconde évitait plus qu'elle n'invitait la lointaine Afrique à la table de n[...]texte imprimé
«Quand les sauveteurs le découvrirent, il avait le visage scellé, d'où le cri ne pouvait jaillir. Il faisait très froid dans le cachot. La ville déserte et saccagée était recouverte de suie noire. Les buissons, les hautes herbes scintillaient. L[...]texte imprimé
«J'avais terminé mon deuxième verre et entamais ma troisième bière quand elle est arrivée. Toutes les conversations se turent. Elle portait une robe d'été ; nous étions en hiver, mais il lui suffisait de marcher pour qu'on pense au printemps. Se[...]