Résumé :
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Dans une communauté d'artistes, un meurtre est commis. Une jeune femme, comptable dans un magasin de cuisines, est trouvée étranglée, en mai 2006. Tous les habitants de cet ensemble vont enquêter, sous l''il de la narratrice dont un lointain cousin (mais très proche ami) est journaliste de faits divers. Peu à peu, de cette polyphonie se dégage le portrait du tueur (un serial killer), à la fois fantasque et angoissant. Mais aussi l'autoportrait de celle qui écrit, explore sa mémoire et approfondit sa vie intérieure. Parallèlement, une romancière de polars décide d'écrire une fiction sur ce meurtre, mais selon des principes directement opposés à la narration pratiquée dans le livre que l'on lit. C'est l'occasion, pour Catherine Lépront, d'énoncer ses propres principes d'écriture psychologique, poétique et politique, en opposition aux règles conventionnelles de l'intrigue policière, sur un canevas qui rappelle Fenêtre sur cour. Car, comme dans le film d'Hitchcock, un chien joue son rôle, ou plutôt devrait en jouer un, mais disparaît inexplicablement. Le chien du titre est également la bête tapie au c'ur du mal, du meurtrier et de tous les tyrans, auxquels l'auteur réserve un procès sans merci.
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